HISTOIRE DE NOTRE EGLISE
NOTRE AUTEL
LA CHÂSSE-RELIQUAIRE DE L’EGLISE DE SAINT GINIEZ
Saint Giniez et le Bienheureux Abbé Fouque
La châsse-reliquaire de l’Eglise de Saint Giniez contient en son centre une relique du crâne de Saint Giniez d’Arles, le patron de notre paroisse, offerte à l’occasion des 1700 ans de son martyre en 2003 par le diocèse d’Arles.
De part et d’autre de la châsse apparaissent également des reliques de Saint Genes de Rome offertes en 1807 par le Général Liégard, qui les tenait lui-même du pape Pie VII pour des services rendus pendant qu’il commandait en Italie.
Saint Genes de Rome avait vécu à la même époque que Saint Giniez d’Arles, et tous les deux furent martyr vers l’an 300, versant ainsi leur sang avant d’avoir été régénérés par le baptême. Tous les deux sont inscrits au martyrologue romain le 25 août. L’un cependant était comédien et fut martyrisé à Rome, l’autre était greffier en Arles et fut décapité à Trinquetaille sur les bords du Rhône.
Ce voisinage témoigne de manière touchante du passé de notre paroisse qui avait longtemps vénéré Saint Genes de Rome en pensant rendre hommage au Saint martyre d’Arles mais il faut reconnaître que toutes ces similitudes prêtaient à confusion…
D’autres reliques de notre patron sont également visibles dans la cathédrale Saint Trophime en Arles.
Cérémonie de la translation des reliques le 8 octobre 2017 par le Père Julien Fleury en présence de Monseigneur Aveline
Jean-Baptiste FOUQUE
Une relique du bienheureux Jean-Baptiste Fouque a rejoint, dimanche 7 octobre 2018, la châsse-reliquaire de notre paroisse.
Sa béatification a été célébrée le 30 septembre 2018 à La Major
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VIE ET HISTOIRE DE SAINT GINIEZ
Le nom de Giniez vient de Génésius dont la traduction ordinaire est Genès.
Genès est né à Arles au IIIème siècle. Trés jeune il exerce la profession de greffier auprés du tribunal romain. Il était trés doué pour cette tâche et grâce à la technique de « l’abrégé » il écrivait aussi vite que la parole pour consigner les discours des avocats et des juges. En 3O3, lors des persécutions ordonnées par l’empereur Dioclétien, genès refusa de transcrire un édit prescrivant l’exécution des chrétiens.
Il fut alors condamné à mort, réussit à s’échapper mais fut rattrapé et décapité par les romains dans le quartier d’Arles qui porte son nom, dans le faubourg de Trinquetaille. Une colonne et une chapelle furent érigées en sa mémoire; il s’agit de Saint Genès de la Colonne qui existent encore aujourd’hui. A noter que de son vivant de nombreux miracles furent attribués à Genès.Son corps fut inhumé aux Alyscamps.
Aprés sa mort, la renommée de Genès s’etendit à travers la Gaule, l’Italie et l’Espagne. Les chrétiens lui témoignèrent une grande ferveur en venant le prier à Arles et aux Alyscamps. Son culte arriva à Marseille et un lieu de prière fut édifié sous le vocable de Sanctus Genèsius à l’emplacement de notre église actuelle.
Ses reliques sont aujourd’hui conservées dans l’ancienne cathédrale de Saint Trophime d’Arles, dans une chapelle dédiée.
Le nom de saint Genès deviendra « saint Ginieis » en 1337, puis en 1713 dans le calendrier spirituel du diocèse de Marseille, « Saint Genest dit Saint Giniez »
La fête de saint Giniez fête est inscrite au 30 août dans le calendrier propre à l’Eglise de Marseille. La fête patronale est reportée au dernier dimanche de septembre, pour la messe de rentrée de la paroisse.
Bibliographie: d’aprés Robert Cayol et « Saint Giniez: hier et aujourd’hui ».
Histoire de l’église et de la paroisse de saint Giniez
Autour de l’année 1030, l’abbaye bénédictine de Saint Victor est trés puissante sur le plan politique et religieux.Pour assurer son « temporel », l’abbaye a besoin de développer des prieurés ruraux.Or le quartier de Saint Giniez et de la plaine de l’Huveaune étaient source de richesses agricoles importantes.
En 1040 l’évèque de Marseille, Pons II, fait don à Saint Victor d’une chapelle en ruine située sur l’emplacement de l’église actuelle. C’est l’abbé Isarn, de Saint Victor, qui entreprend alors avec ses moines la construction d’une nouvelle chapelle. Saint Giniez deviendra ainsi l’un des quatre prieurés de Saint Victor.
Au XVII ème siècle la vie du prieuré est marquée par l’édification d’une église plus importante. De 1791 à 1918, Saint Giniez sera rattachée à la paroisse de Sainte Marguerite. Elle sera consacrée en 1889.
A partir de 1920 est envisagée l’extension de l’église devenue trop petite au regard du nombre de paroissiens; c’est ainsi que sera réalisée la nef latérale reliée au « vaisseau » par des arcs brisés donnant à l’ensemble un aspect néo gothique. En 1939 une première rénovation sera lancée.
C’est enfin en 1988-1989, afin de marquer le premier centenaire de église, qu’une seconde rénovation sera menée à bien, incluant la restauration de l’orgue.
Aujourd’hui l’église de saint Giniez est dotée d’un patrimoine artistique qui comprend: des peintures sous verre (le crucifix dominant le maître autel, le rétable de la Vierge Marie) datées du XVIIIème siècle et probablement d’origine italienne, le maître autel baroque en chêne, les statues de Notre Dame de France et de Saint Joseph, de trés beaux vitraux, la chapelle de Notre dame de l’Huveaune avec sa Vierge Noire ainsi que des sculptures extérieures comprenant notamment le tympan de la porte côté rue Emile Sicard. Pour terminer une mention spéciale au clocher, témoin caractéristique de l’architecture baroque religieuse et qui continue de ponctuer la vie religieuse de notre paroisse.
RENOVATION DE LA CROIX DE LA PLACE LOUIS LUMIERE – JUIN 2021
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